Les Journées Débat
18 mars 2021
18 mars 2021 – Quel pourrait être l’apport des équipes DSU aux actions visant à améliorer la sécurité et la tranquillité dans les sites complexes ?
Cet événement a lieu en visioconférence .

Présentation de l'événement

Les problématiques de tranquillité et de sécurité rencontrées sur les quartiers sont d’intensité variable et touchent le patrimoine des organismes Hlm à des degrés divers. S’il s’avère difficile d’estimer aujourd’hui le volume de secteurs concernés, les impacts négatifs sont, eux, bien identifiés : cadre de vie, qualité de service, gestion quotidienne et attractivité de ces quartiers sont profondément affectés, touchant directement les locataires et les personnels de proximité.  Les trafics et l’économie parallèle qu’ils génèrent s’accompagnent de violences, de dégradations, de contrôle des allées et venues des habitants, et de phénomènes connexes qui contribuent à la spécialisation du quartier (décrochage scolaire, image…), et rendent difficile la mise en place de solution satisfaisantes.

Pour garantir d’une part la jouissance paisible des lieux loués (le logement mais aussi les parties communes et les abords), d’autre part la sécurité de leur personnel, les bailleurs mobilisent de plus en plus de leviers : l’accompagnement des personnels de proximité suite à des agressions, la mise en place de systèmes de vidéoprotection, les aménagements au titre de la prévention situationnelle, l’assermentation de personnels de proximité ou l’appel à des équipes de médiation sociale ou d’agents de sécurité privé, les recrutements RH avec des postes développement social urbain et référents sûreté, la mise en place d’outils d’observation pour mieux objectiver et avoir une meilleure connaissance des situations locales, la formalisation de partenariat avec la justice et la police, la contribution aux instances partenariales CLSPD, GLTD…

Ces leviers sont souvent nécessaires, mais pas toujours suffisants. La portée de ces actions, comme leurs impacts en fonction des territoires et de l’intensité des problèmes rencontrés sont ici questionnés.

  • A quelles conditions, le fait d’actionner ces leviers peut-il apporter des résultats satisfaisants ? Quelle coordination d’actions faut-il rechercher pour obtenir des résultats adaptés aux situations locales ?
  • Comment s’appuyer sur les méthodologies appliquées dans le Développement Social Urbain pour parfaire la connaissance des enjeux et besoins du territoire, en lien étroit avec les acteurs locaux et les habitants, pour développer des plans d’actions en mobilisant le mode projet ?
  • Comment renforcer la plus-value de dispositifs et démarches partenariales dans les QPV avec les contrats de villes et leurs volets prévention sécurité tranquillité et sur lesquels sont adossés les conventions de gestion urbaine de proximité ou encore les conventions d’abattement TFPB ?
  • Comment s’assurer enfin de la mobilisation optimale de l’ensemble du spectre d’interventions allant des interventions « sûreté » jusqu’aux réponses à des enjeux connexes comme la réappropriation positive des espaces par les habitants, la mobilisation des ressources du territoire, de ses habitants et des acteurs locaux, les actions de prévention qui permettent de renforcer et d’assoir les actions dans une perspective plus durable ?

 

Au travers de ces questionnements, nous invitons les participants à réfléchir au décloisonnement des approches, à la diffusion de la thématique dans différents métiers, avec différentes modalités d’interventions. A partir d’exemples concrets, nous allons observer les dynamiques à l’œuvre dans les quartiers où les enjeux de sécurité/tranquillité sont importants.                                                                                                                                               Pilotes : AORIF/APES