Les Journées Débat
23 mars 2017
Les organismes hlm face aux besoins de mise à l’abri
Gare de l’Est Les Salons du Relais - Paris

Présentation de l'événement

Pilotes : AORIF / Logement Français

Comment innover dans les solutions habitat et renforcer les partenariats avec les opérateurs humanitaires et les collectivités pour trouver des réponses ?

Précarités renforcées par les crises, intensification des flux migratoires, hausse des nuitées hôtelières, augmentation des personnes à la rue, évolution des populations touchées : les enjeux liés à l’accueil d’urgence interpellent aujourd’hui largement l’Etat, les collectivités, la société civile, dont les organismes de logement social. Les besoins qui s’expriment dépassent parfois la seule question de l’insertion, pour toucher à l’urgence et à l’humanitaire. Pour le mouvement professionnel, c’est une nouvelle question qui se pose, plus d’une dizaine d’années après que ne soit affirmée la vocation sociale du parc. Si de nombreux organismes sont aujourd’hui propriétaires de structures collectives à la gestion sociale déléguée (ou filialisée) et partenaires de l’action sociale comme des opérateurs de l’insertion, quelle est la place des bailleurs sociaux face à l’augmentation sensible des demandes de mise à l’abri ? Quels peuvent être leurs rôles pour apporter des solutions nouvelles d’hébergement ou d’habitat temporaires (résidence sociale, habitat modulaire, logement accompagné, rachat d’hôtel …) ? A quelles évolutions des métiers de la maîtrise d’ouvrage, de la gestion sociale et du développement social urbain appelle cette implication des organismes ? Comment formaliser des liens avec les collectivités et la puissance publique ? Comment structurer des partenariats avec les opérateurs de l’accueil d’urgence sur les différents territoires, confrontés à une grande diversité en termes de tension offre-demande? Au cours de cette journée, le réseau HSV se propose ainsi d’explorer les nouvelles formes d’implication des bailleurs sociaux en matière de réponse aux besoins les plus urgents, en partant de ce qui fait leur force, à savoir leurs compétences en matière de foncier, d’immobilier et de gestion, comme leur culture du partenariat et de l’insertion dans les territoires.